Les plus belles officines

« La pharmacie, un patrimoine vivant »

Publié le 12/07/2010

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Comptoirs et vitrines en bois sculpté, plafonds moulurés, lustres et ferronneries ouvragées, sans compter bien sûr les collections de pots, les animaux empaillés et les tiroirs peints : si les officines d’aujourd’hui se sont adaptées aux nouvelles missions de la profession, certaines ont choisi de le faire dans le respect de leur aménagement historique, que ce dernier soit d’ailleurs très ancien ou plus récent. Les plus belles pharmacies anciennes, ou apothicaireries, ont déjà fait l’objet de différentes publications, notamment par les soins de l’Ordre ou à travers notre rubrique d’histoire de la pharmacie. Mais les officines qui « méritent le détour » sont bien plus nombreuses que celles recensées dans les livres d’histoire de la pharmacie. À nous de vous les faire découvrir.

EN LANÇANT une nouvelle série d’articles, « La pharmacie, un patrimoine vivant », le « Quotidien du Pharmacien » souhaite connaître et faire connaître ces officines qui, pour des raisons diverses, ont conservé un agencement ancien, représentatif d’une époque, ou bien parfaitement adapté à l’architecture du bâtiment qui les abrite. Ces officines, ou leur environnement immédiat, peuvent avoir plusieurs siècles, mais aussi ne dater que des années 1930, voire 1950 ou 1960, à l’heure où le patrimoine du XXe siècle commence à susciter l’intérêt… mais disparaît lui aussi au nom des rénovations et de la modernité.

Amenés à voyager souvent à travers la France, les journalistes du « Quotidien » découvrent fréquemment, au gré de leurs déplacements, des pharmacies qui mériteraient de figurer dans une telle galerie historique, qu’elles se trouvent au fin fond de la Bretagne ou de la Provence, en Alsace ou dans une commune un peu anonyme de la région parisienne. Mais si le hasard fait parfois bien les choses, il ne peut pas pour autant permettre de recenser tout ce qui mériterait de l’être : nous souhaitons donc inviter tous les pharmaciens qui possèdent des officines riches en patrimoine historique, ou simplement évocatrices d’une autre époque, à nous contacter pour nourrir cette série.

Ces pharmacies, qui sont souvent le fruit d’une passion de leur titulaire pour l’histoire et l’architecture, méritent en effet d’être connues, tant pour leur intérêt patrimonial que pour saluer les efforts de leurs responsables dans ce domaine. De plus, elles illustrent la diversité et la personnalité de la profession face à un discours sanitaire et économique parfois bien trop uniformisé. En outre, souvent situées au centre des villes ou des villages, elles rappellent que la notion de proximité a toujours été au cœur de la vie officinale. Autant de raisons, donc, pour inviter les pharmaciens concernés à se joindre à cette série : contactez le « Quotidien du Pharmacien »* pour nous signaler votre pharmacie, et nous prendrons contact avec vous pour présenter votre officine et votre passion dans nos colonnes.

Nous commençons aujourd’hui cette série avec la pharmacie Sainte-Odile, à Obernay, dans le Haut-Rhin.

* Envoyez un e-mail à jgravier@quotimed.com ou écrivez à Jacques GRAVIER, « La pharmacie, un patrimoine vivant », Le Quotidien du Pharmacien, 21, rue Camille-Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux CEDEX 9.

D.D.B. et J.G.