J'ai échappé, jusqu'à présent, au Covid, principalement en me privant des soins pour d'autres affections que la médecine de mon pays, comme dirait l'autre, ne pouvait plus me prodiguer. Nous voilà maintenant en pleine canicule, contre laquelle je ne peux pas faire grand-chose, notamment à cause des problèmes cités ci-dessus, sinon augmenter la fréquence des douches froides qui ne procurent pas un plaisir intense ni un répit de longue durée. Les confinés sont surtout confits par la chaleur et les déconfinés peuvent toujours aller se baigner. Comme je ne suis pas convaincu que la crise pandémique soit terminée, j'ai tenté la voie royale en achetant un climatiseur, une resplendissante merveille de la technologie, dont j'ai découvert, à mon détriment, qu'il faut être ingénieur pour pouvoir l'installer. Depuis huit jours, on me promet une assistance dont mon pessimisme et ma bonne connaissance des lenteurs bureaucratiques me conduisent à penser que l'appareil sera probablement fonctionnel vers le mois de septembre, quand le Covid sera revenu. L'idéal eût été que le simple port du masque eût pour indication le rafraîchissement.
Humeur
L'autre menace
Publié le 26/06/2020
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien