Qui sont ces généraux birmans aux noms imprononçables qui, au nom de la conservation de leur pouvoir, font assassiner dans la rue des enfants innocents ? Comment ces kleptomanes de l'ordre peuvent-ils penser qu'ils ont le droit de faire tirer sur des gosses, comme s'ils n'en avaient pas eux-mêmes ou qu'il leur est loisible d'éliminer ceux de leurs sujets en épargnant les leurs ? En une minute, à la télévision, on a pu voir des policiers ou des soldats faire feu sur des enfants qui couraient devant eux pour échapper à leurs balles, conformément à la technique nazie des éliminations rapides. Nous sommes tous victimes du syndrome Covid, ce qui nous rend indifférents à la misère du monde ou trop préoccupés par notre fragile avenir pour pousser un seul cri contre la férocité humaine. Semaine après semaine, mon rôle devrait consister à éliciter du lecteur un sourire, sinon un éclat de rire, mais il y a des jours où l'émotion m'envahit, me bouscule, me déprime et me donne la consigne de partager mes sentiments avec vous.
Humeur
L'assassinat de l'enfance
Par
Publié le 09/04/2021
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Richard Liscia
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien