SEPTEMBRE. Selon les données de GERS Data, près de 50 000 Trod sérologiques ont été réalisés en officine au cours de l'été. La Ligue contre le cancer lance une campagne pour alerter sur les pénuries de médicaments anticancéreux. La Direction générale de la santé recommande aux pharmaciens de réserver les doses de vaccins contre la grippe aux populations cibles. La Haute Autorité de santé rend un avis favorable à l'utilisation et au remboursement des prélèvements salivaires (pour tests RT-PCR) seulement chez certaines personnes symptomatiques. Alors que les délais s'allongent pour obtenir les résultats des tests PCR, des voix s'élèvent pour demander une révision de la stratégie de dépistage. Syndicats, représentants des laboratoires et associations de patients écrivent un courrier commun pour demander l'abrogation du principe de remboursement du princeps sur la base du prix générique en cas de refus de substitution non justifié.
OCTOBRE. Les règles du jeu changent dans la distribution des masques. C'est la fin des stocks de l'État. L’approvisionnement des professionnels de santé ne repose désormais que sur eux-mêmes via l’officine. À charge donc aux pharmaciens d’assurer la continuité dans la fourniture de ces équipements de protection. Octobre Rose est l’occasion de lancer les entretiens pour les patients sous anticancéreux oraux, officialisés par la parution de l’avenant 21 au « Journal officiel » du 30 septembre. Campagne vaccinale contre la grippe : la saison 2 de la généralisation de la vaccination à l’officine démarre le 13 octobre dans un contexte particulier, la population étant très sensibilisée à la prévention par la crise sanitaire. Cette course aux vaccins atteint son paroxysme quelques jours après le lancement de la campagne, appelant le renfort en doses supplémentaires. Toujours dans le domaine de la prévention, les tests antigéniques font leur entrée en fanfare à l’officine, et positionnent le pharmacien au premier rang des professionnels de santé qui les réalisent.