Émue par la disparation de trois pharmacies dans son département du Cher au cours de l’année 2020 et d’une autre en ce début d’année, la sénatrice Marie-Pierre Richer a interpellé le ministre de la santé, Olivier Véran, le 27 janvier dernier. Elle lui faisait part de ses inquiétudes concernant l’approvisionnement en médicaments des habitants, et notamment des plus âgés, exposés dans leurs petites communes rurales au phénomène de la désertification pharmaceutique.
La sénatrice rappelle pourtant que des dispositifs existent pour pérenniser l’existence d’officines qui ne sont pas reprises lors du départ du titulaire. Marie-Pierre Richer se réfère ainsi à l’article 95 de la loi du 7 décembre 2020 d’accélération et de simplification de l’action publique, dite loi ASAP, qui « prévoit la possibilité d’autoriser l’installation d’antennes de pharmacie rattachées à une pharmacie de proximité, dans le cas où la seule officine du village cesse son activité sans avoir trouvé de repreneur ». La sénatrice ajoute que cette mesure pourrait prendre la forme de pharmacies « mère-fille ».
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