Déroulant les missions qu’il imagine dans la future convention pharmaceutique, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset, considère qu’il manque actuellement un mode de rémunération pour un engagement annuel dans diverses démarches, sur le modèle de la rémunération des astreintes.
C’est en abordant l’éducation à la santé par des messages courts relayant les campagnes des autorités de santé que Philippe Besset a évoqué l’idée de rémunérer cet engagement du pharmacien autrement que par un paiement à l’acte ou par une rémunération sur objectif de santé publique (ROSP). « Ce n’est pas un entretien, cela peut ne prendre que deux minutes. Cela pourrait faire l’objet d’une autre rémunération à l’officine pour un engagement annuel à faire un certain nombre de choses. »
Pourrait aussi faire partie de cette rémunération différente, l’intervention des pharmaciens dans les premiers secours et, globalement, l’engagement pour la qualité et le dialogue avec les patients. « Ce serait sur du déclaratif, par exemple en zone rurale, s’engager à ouvrir six jours sur sept parce que la prochaine pharmacie est à une heure de route. Ce mode de rémunération existe dans d’autres pays comme l’Australie, l’Écosse, l’Espagne… » Mais aussi en France pour un cas particulier : l’indemnité d’astreinte. « Une pharmacie qui s’engage sur l’honneur à être d’astreinte entre 20 heures et 8 heures, c’est-à-dire de répondre au téléphone ou à la sonnette à la demande d’un patient et être à la pharmacie dans le quart d’heure, est rémunérée 190 euros, rappelle Philippe Besset. C’est typiquement le mode de rémunération que je recherche pour les premiers secours et divers engagements. »
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