Anticipant sur une vague de TFR au 1er novembre, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) avertit la profession sur la nécessité de bien gérer les stocks, notamment des médicaments chers.
Dans une semaine exactement, au 1er novembre, une série de TFR concernant les médicaments chers, comme le Glivec, devrait entrer en application. La FSPF a eu confirmation auprès des laboratoires commercialisant ces produits qu’ils aligneraient le prix de leur princeps sur celui de leur TFR.
Or à ce jour, seulement quelques avis de baisses de prix de ces spécialités ont été publiés au « Journal officiel ». Aussi, le syndicat préfère anticiper et prévenir les titulaires. « Si ces baisses de prix sont publiées après le 1er novembre, le reste à charge pour les patients sera très élevé soit, par exemple, près de 900 euros pour une boîte de Glivec 400 mg », relève Philippe Gaertner, président de la FSPF.
Il est donc impératif de redoubler de vigilance dans la gestion des commandes. Les pertes potentielles pourraient être substantielles pour l’officine si ces produits étaient dispensés au-delà des délais habituels d’écoulement. À titre d’exemple, la FSPF cite une perte d’environ 760 euros pour le Glivec. Face à cette situation qu’elle juge inacceptable, le syndicat a immédiatement alerté le ministère de la Santé afin que les avis de baisses de prix soient publiés le plus rapidement possible.
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