« On a sauvé la sécu. »
Cette assertion a fait la Une des informations du vendredi 23 septembre 2016.
Des exclamations comme seuls les hommes et femmes politiques savent en faire.
« On a sauvé la sécu. »
Nous ne savions pas qu’elle allait disparaître.
« On a sauvé la sécu. »
Même avec 17 Mds de dettes sur une activité de 500 Mds, rien ne laissait présager une cessation d’activité de ce joyau de la société française.
À titre de comparaison, la SNCF est endettée à hauteur de 12 Mds d’€ avec un chiffre d’affaires inférieur à 35 Mds… On ne parle pas de fin de vie non plus dans ce cas-là…
« On a sauvé la sécu. »
Oui mais à quel prix ? En 2016, il n’y a jamais eu aussi peu de médecins sur le territoire, il n’y a jamais eu autant d’engorgements dans les services d’urgences.
On n’a jamais vu autant de pharmacies rayées de la carte, les délais pour les consultations de certains spécialistes sont devenus ubuesques ou orwelliens, c’est selon.
Les patients n’ont jamais autant été mis à contribution. Les infirmières n’ont jamais eu autant de mal-être dans l’exercice de leur métier.
Tout le monde de la médecine libérale est en souffrance, et les patients n’ont jamais été aussi inquiets de la prise en charge de leur santé.
On croise de plus en plus des villes moyennes avec des panneaux « SAUVONS NOTRE HÔPITAL ».
« On a sauvé la sécu. » Mais à qui profite le crime ?
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