Après quatre ans d'existence, l'Organisme de gestion du développement professionnel continu (OGDPC) cède la place à l'Agence nationale de développement continu (ANDPC).
Officialisée au « Journal officiel du 8 juillet », cette agence est un groupement d'intérêt public constitué par voie de convention entre l'État et l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie (UNCAM). Elle doit notamment assurer le pilotage du dispositif de développement professionnel continu (DPC) des professionnels de santé, quels que soient leurs statuts ou leurs conditions d'exercice, et contribuer au financement des actions s'inscrivant dans le cadre des orientations prioritaires pluriannuelles.
Le décret paru vendredi précise également que les pharmaciens doivent justifier de leur engagement dans une démarche de DPC « auprès du conseil compétent de leur Ordre ». Il rappelle que l’obligation de formation continue est devenue triennale et que le contenu des programmes devra explicitement concerner le cœur de métier, donc la qualité et la sécurité des soins. Ces changements ne devraient pas influer sur le fort engagement des pharmaciens dans la formation continue : 99 % d'entre eux ont déjà ouvert leur dossier d'inscription au DPC, contre 55 % en moyenne dans l'ensemble des professionnels de santé, et 91 % ont suivi au moins une formation.
L'ANDPC est constituée de l'assemblée générale des membres fondateurs, d'un président et d'un directeur général, du Haut conseil de développement professionnel continu des professions de santé, d'un comité d'éthique, de six commissions scientifiques indépendantes (dont une dédiée aux pharmaciens), d'un conseil de gestion et de dix sections professionnelles.
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