La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), alliée aux boulangers-pâtissiers et aux bouchers charcutiers, veut stopper, via une campagne de pétitions, la multiplication des grandes surfaces.
« Stop à la multiplication des grandes surfaces » : ils avaient annoncé, fin avril, leur soutien à la proposition de loi du Sénat concernant le pacte national pour la revitalisation des centres-villes (voir notre article « abonné »). La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), associée aux confédérations nationales de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF) et de la boucherie, boucherie-charcuterie et traiteurs (CFBCT), monte le ton d’un cran en lançant une pétition contre la multiplication des grandes surfaces, l’un des principaux facteurs de désertification des centres-villes.
Les trois organisations, qui invitent d’autres professions de l’artisanat et du commerce à les rejoindre, ont adopté le texte d’une pétition commune qui sera diffusée dès la fin du mois de mai auprès des clients des pharmacies, des boucheries-charcuteries et des boulangeries-pâtisseries. Cette pétition sera également mise en ligne sur le site change.org. Ce texte, véritable plaidoyer pour le commerce de proximité, rappelle sous l'intitulé « Stop à la multiplication des grandes surfaces. Ne laissons pas s'éteindre les dernières lumières de la ville… et donnons la priorité à nos centres-villes » que la France est devenue le pays où il y a le plus de grandes surfaces en Europe.
L’Hexagone est également le pays, déplorent les signataires, « où un nombre croissant de commerces et d'artisans disparaissent chaque jour ». Un phénomène qui touche de plein fouet les officines, comme le dénonce la FSPF dans une récente campagne (voir notre article « abonné »). Lancée mi-février sous le slogan « En France, 1 pharmacie sur 2 va mourir », cette campagne a déjà, comme s’en félicite Philippe Gaertner, président de la FSPF, reçu un accueil très favorable des élus locaux.
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