C’est un message martelé depuis longtemps par les autorités sanitaires. Durant la grossesse, « les médicaments ce n’est pas n’importe comment ! ». Depuis le 12 mars et pendant un mois, l’ANSM lance une phase de rappel de sa campagne d’information sur les médicaments et la grossesse, qui vise notamment à diffuser quatre messages clés. « Inciter les femmes enceintes à préparer leur grossesse avec leur médecin ou leur sage-femme », « ne pas faire d’automédication », « ne pas arrêter seule son traitement » et enfin « informer tous les professionnels de santé consultés de sa grossesse ou de son projet de grossesse ».
Pour diffuser ces conseils, des outils variés : brochures d’information, interviews vidéo, podcasts, mais aussi une fiche pratique pour les pharmaciens sont proposés et réunis au sein d’un dossier thématique dédié, disponible à l’adresse suivante medicamentsetgrossesse.fr. Comme le rappelle l’ANSM, l’objectif de cette campagne est double : à la fois « sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur cet enjeu important de santé publique » et « inciter les femmes au dialogue avec les professionnels de santé ».
L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) se fait l’écho de cette campagne et en profite pour rappeler que les officinaux sont les professionnels de santé qui sont le plus en capacité d’informer les femmes enceintes sur les dangers liés à la prise de médicaments. Le syndicat invite les pharmaciens à relayer les outils mis à disposition par l’ANSM et à proposer aux patientes qui attendent un enfant un accompagnement pharmaceutique court (5 minutes) au comptoir.
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