L’agneau et la méduse : cela ressemble à une fable de La Fontaine. À la différence près que cette histoire est bel et bien réelle. Et elle pose de sérieuses questions sur la sécurité alimentaire en France. Rappel des faits : Rubis, une agnelle génétiquement modifiée avec une protéine de méduse afin de rendre la peau de l’ovin transparente dans le but d’observer l’évolution de greffes d’organes, s’est retrouvée dans la chaîne alimentaire, révèle « Le Parisien ». En novembre 2014, l’animal a été envoyé à l’abattoir avec des animaux normaux et sa viande a été mise en vente et achetée par un particulier en Ile-de-France, précise le quotidien. La faute à des « actes de malveillance » de la part d’employés de l’Unité commune d’expérimentation animale (UCEA), pointe l’Institut national de recherche agronomique (INRA), mais de nombreux dysfonctionnements ont été relevés sur les sites de Jouy-en-Josas (Yvelines) et de Bressonvilliers (Essonne).
Que l’on se rassure, l’INRA affirme que cet ovin ne présente aucun risque pour l’homme ou l’environnement. Ce qui n’a pas empêché l’institut de saisir la justice la semaine dernière pour « mise sur le marché d’un produit consistant en organismes génétiquement modifiés ou contenant de tels organismes ».
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