Dans le cadre des négociations conventionnelles avec les médecins, la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) doit présenter aujourd’hui une série de pistes pour faciliter l’installation des praticiens dans les zones sous-denses. Des solutions pour faire reculer les déserts médicaux auxquelles les pharmaciens seront sans doute attentifs.
En effet, pour faire face à ce phénomène, de nombreux titulaires ont décidé de prendre les choses en main et de jouer les recruteurs. II faut agir car une grande partie des médecins en exercice cesseront très prochainement leur activité : 30 % des généralistes ont plus de 60 ans (contre 22 % en 2010).
Pour faire revenir les médecins dans certains territoires, la CNAM envisagerait donc la création d’un nouveau forfait au moment de l’installation, qui pourrait être « ciblée sur l’investissement dans l’informatisation ou l’acquisition de locaux ». L’organisme payeur souhaiterait aussi maintenir la condition de regroupement « qui constitue un mode d’exercice privilégié par les jeunes médecins et plus favorables à la continuité et à la coordination des soins ».
Reste à savoir comment les praticiens accueilleront ces nouvelles dispositions. En tout cas, pas sûr qu’elles conviennent aux maires des petites communes qui, constatant « l’échec » des différentes mesures d’incitation déjà mises en place, plaident pour que les conditions d’installation soient soumises à des règles similaires à celles en vigueur pour les pharmaciens ou les infirmiers.
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