Un exemple qui est loin d'être isolé. Sophrologues, acupuncteurs, homéopathes, iridologues… tous ces spécialistes du bien-être, qui ne disposent d'aucun diplôme pour certains d'entre eux, ont-ils vocation à se retrouver sur un site prétendument sérieux comme Doctolib ? Interrogé par « Le Parisien », le PDG de la plateforme, Stanislas Niox-Château estime que oui. « La demande est là. Ce n’est pas à nous de dire si ces activités sont efficaces ou utiles. Elles sont légales, nous n’avons donc pas de raison d’empêcher les praticiens d’être inscrits sur notre site », s'est-il justifié. Stanislas Niox-Château estime par ailleurs que les utilisateurs ne tombent pas par hasard sur ces pseudo-thérapeutes et que lorsqu'ils en trouvent la plateforme précise qu'il s'agit de « praticiens exerçant une profession non réglementée » ou que « leur diplôme n'est pas reconnu par l'État ». Toujours selon le PDG de Doctolib, ces derniers ne représentent que 3 % des 170 000 professionnels référencés sur la plateforme. Stanislas Niox-Château a tout de même promis que son entreprise vérifierait les profils de certains de certains thérapeutes adeptes des "médecines parallèles", en particulier ceux ayant déjà fait l'objet de signalements aux autorités.