Bien que très intenses, les deux semaines de canicule de cet été ont provoqué une surmortalité bien inférieure à celles d'années comparables et à l’événement de référence de 2003.
Dressant un bilan positif de la prévention des risques pendant l’épisode de canicule traversé pendant seize jours entre la fin juillet et le début d’août, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, se félicite que la surmortalité ait pu être contenue à un niveau inférieur à celui des étés comparables : 1 480 décès supplémentaires ont été enregistrés entre le 24 juillet et le 8 août, alors que le mercure atteignait des pointes de plus de 40° sur l’Hexagone.
À titre de comparaison, indique le ministère, « la canicule de 2003 avait entraîné 15 000 décès supplémentaires, celle de 2006, 2 100 décès supplémentaires et celle de 2015, dont les caractéristiques sont comparables à cette année, 1 739 décès supplémentaires ». « Une surmortalité contenue donc au regard de l’intensité de l’épisode », conclut le ministère. De même, souligne-t-il, « les 5 676 passages aux urgences et les quelque 2 000 consultations SOS médecins en lien avec la chaleur, représentent respectivement 0,55 % de l’activité totale des urgences et 1,24 % de celle de SOS Médecins ».
Agnès Buzyn voit dans cet impact sanitaire modéré le succès du « Plan national canicule » et de l’engagement de ses acteurs dans la prévention et l’accompagnement des populations, notamment les plus vulnérables. Rappelant l’ensemble des mesures et la mobilisation des pouvoirs publics, le ministère s’attend à ce que ces phénomènes météorologiques de fortes chaleurs se multiplient et s’intensifient à l’avenir en France métropolitaine, du mois de juin à la mi-septembre.
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