En Algérie, une enquête menée sur l'attribution d'officines de la région de Mila pointe des irrégularités dans 47 dossiers sur 215 déposés.
L'affaire des officines attribuées de façon suspecte n'était jusqu'à présent fondée que sur des présomptions. L'enquête diligentée dans la région de Mila (située au Nord-Est de l'Algérie) révèle aujourd'hui que sur les 215 demandes déposées par les candidats à l'installation, 47 ont fait l'objet d'un favoritisme. Aucune loi ni aucun règlement n’ont été respectés. « Seuls les dossiers de ceux qui ont le bras long ont été retenus », a déclaré le Abderrahane Fouatih, fonctionnaire à la tête de la région, pour commenter ces résultats. Validés par une commission du secteur de la santé, les 47 dossiers suspects ont été retenus sur la base de « sahbi sahbak » (népotisme), dénonce-t-il.
La commission qui avait travaillé à huis clos pour l'attribution des autorisations d'ouverture est désormais dissoute. Une nouvelle commission réexaminera prochainement l'ensemble des 215 dossiers.
Pratiques avancées
Médicaments et DM autorisés en primo-prescription par les IPA : la liste est publiée
Semaine européenne de la vaccination
Quels vaccins sont recommandés chez la femme enceinte ?
À la Une
Deux tiers des pharmacies ont vu leur rentabilité baisser en 2024
Une idée de l’assurance-maladie
Médicaments, pansements : quelle est cette expérimentation contre le gaspillage ?