Désormais autorisés à vacciner contre le Covid à l’officine, les pharmaciens peuvent également se porter volontaires pour intervenir dans les centres de vaccination. Ils y sont rémunérés pour l’administration des vaccins au même titre que les médecins et les infirmiers.
Ce week-end, l’installation de centres de vaccination éphémères dans les communes des 23 départements sous surveillance renforcée, a permis d’administrer le vaccin à quelque 585 000 Français, entre vendredi et dimanche. Les pharmaciens, tout comme les médecins et les infirmiers, ont pu participer à cette vaccination de masse. Leur rémunération a été négociée par les syndicats de la profession et l’assurance-maladie à hauteur de 70 euros de l’heure, soit 280 euros pour la demi-journée de 4 heures. Un forfait de 5,40 euros leur est également attribué pour chaque inscription de patient dans la base SI-VAC. À titre de comparaison, les médecins perçoivent 330 euros la demi-journée. Pour se faire rémunérer, « il suffira aux pharmaciens d'envoyer un bordereau correspondant à cette vacation à l'assurance-maladie », indique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
L’opération pourrait se renouveler au cours des semaines à venir. En visite dans deux centres de vaccination à Tourcoing (Nord) ce week-end, Olivier Véran, ministre de la Santé, a en effet déclaré « à chaque fois qu'un vaccin est disponible sur notre territoire, il faut qu'un Français soit vacciné, que ce soit le lundi, le dimanche ». Et de préciser que l'organisation des centres de vaccination - en taille et nombre - sera adaptée en fonction de l’augmentation des livraisons de vaccins, qui devraient atteindre, en avril, parfois cinq ou six fois les quantités de ces dernières semaines.
Avec AFP
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