La validité de l’ordonnance conditionnelle de Paxlovid (nirmatrelvir/ritonavir) passe de 5 jours à 3 mois maximum, a annoncé le 9 décembre le ministre de la Santé, François Braun. Le but ? Permettre au médecin de prescrire une ordonnance conditionnelle de Paxlovid à tout patient à risque de Covid grave, même en l’absence d’infection. À lui de déterminer la durée de validité de son ordonnance conditionnelle et d’apposer la mention « si test antigénique ou PCR positif sous cinq jours suivant l'apparition des premiers symptômes » à côté de la DCI du médicament.
D’après l’arrêté paru au « Journal officiel » le 10 décembre, le médecin doit s'assurer que le patient ne risque pas de développer une contre-indication au Paxlovid entre la prescription et l'expiration de l'ordonnance, indiquer toute adaptation nécessaire des traitements en cours pour éviter des interactions médicamenteuses, conditionner si nécessaire la délivrance à des examens complémentaires et en informer le patient. En conséquence, le pharmacien doit vérifier auprès du patient « l’absence de modification de son état de santé » ou « de la liste de ses traitements ». Si des examens complémentaires conditionnent la délivrance, il compare leurs résultats au seuil indiqué par le médecin sur l’ordonnance. Si toutes les conditions ne sont pas remplies, la délivrance n’a pas lieu et le patient est invité à consulter son médecin sans délai.
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