Face au manque de connaissances des patients sur le bon usage du Doliprane, Michaël A. Cohen, pharmacien d’officine à Paris, a réalisé un clip musical intitulé « Le Doliprane, c’est quand t’as mal au crâne ! », combinant humour et prévention.
En parodiant les codes des clips de rap, avec des gestes exagérés et une voix transformée par l’autotune, Michaël A. Cohen, pharmacien d’officine à Paris, s’attaque à un sujet pourtant bien éloigné des thématiques habituelles du rap : les indications et la posologie du Doliprane. Habillé d’une blouse blanche, il interprète la chanson « Le Doliprane, c’est quand t’as mal au crâne ! Pour la fièvre et la douleur, c’est un toutes les 6 heures ! Le Dafalgan, L’Efferalgan, c’est pas en même temps ! Écoute bien ça, prends soin de ton foie ! », afin de sensibiliser les patients au bon usage du médicament.
Contacté par « Le Quotidien du pharmacien », Michael A.Cohen explique sa démarche : « Je me suis rendu compte que les gens ne connaissent pas les bases de l’utilisation de ce médicament, qui est souvent mal consommé, comme pour récupérer d’une gueule de bois, ou en trop grande quantité malgré ses effets indésirables hépatiques. Ce mésusage me pose problème et je me suis dit que, peut-être, faire passer le message en musique aiderait les patients à mieux s’en rappeler. » Un enjeu de bon usage qui lui tient à cœur, puisqu’il réalise des vidéos et clips éducatifs depuis des années sur Instagram et Youtube.
Michael A. Cohen s’attelle donc à la rédaction des paroles d’une chanson, et fait un premier test concluant avec sa mère, désormais incollable sur le sujet. Il décide d’en faire un clip de rap. Un genre musical qu’il affectionne et qui lui permet de toucher un public qui n’est pas forcément au fait des indications et posologies de médicaments.
L’aspect parodique du clip est lui aussi voulu. « L’humour est toujours efficace dans l’éducation », indique-t-il, même s’il reconnaît avoir hésité à poster le clip, par crainte de passer pour quelqu’un voulant amuser la galerie sans réflexion derrière son initiative. En tout cas, l’aspect mnémotechnique des paroles semble bien fonctionner : « J’ai eu le retour de plusieurs patients qui disent avoir retenu la leçon, dont une petite fille de cinq ans qui les chante à tue-tête depuis ! », se réjouit-il, n’excluant pas de recommencer l’expérience en cas de succès.
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