LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Combien manque-t-il pour financer l’intégralité du DPC en 2014 ?
MONIQUE WEBER.- Il est difficile de donner une somme précise. Nous enregistrons environ 18 000 inscriptions par mois. Début avril, plus de 7 000 pharmaciens différents s’étaient déjà inscrits, sur un objectif de 16 000 pour 2014. J’ai alerté le conseil de gestion, car si rien n’est fait, nous risquons de rencontrer des difficultés financières au début du dernier trimestre. Il va se réunir mi-juin, lors d’une assemblée exceptionnelle, pour réfléchir aux mesures à prendre : augmentation de la dotation, révision à la baisse des forfaits et/ou limitation à un programme par an et par professionnel au lieu de plusieurs.
L’IGAS pointe des dysfonctionnements dans la mise en place du système informatique. Avez-vous prévu des améliorations ?
On nous a reproché le choix du « tout informatique ». Mais avec 110 000 professionnels de santé à indemniser et plus de 2 000 organismes de formation DPC à payer, nous ne pouvions pas rester sur un traitement manuel. Nous avons eu effectivement des soucis au niveau du système informatique, mais 2014 est l’année de la stabilisation et en 2015 nous devrions avoir un outil définitif et stabilisé.
Parmi ses pistes de réforme, l’IGAS mentionne la suppression de l’OGDPC, qu’en pensez-vous ?
Le DPC fonctionne, il serait dommage de tout rayer d’un trait de plume maintenant. Nous avons eu beaucoup de mal à lui faire prendre son envol et il est désormais victime de son succès, vu l’augmentation du nombre d’inscriptions. Nous avons connu beaucoup de difficultés liées à la publication tardive des textes. C’est un dispositif qui est jeune, il faut lui laisser le temps de mûrir. Je pense que nous nous orientons plutôt vers le premier scénario, c’est-à-dire l’amélioration de l’existant. Nous avons toujours des marges de progression et nous allons essayer d’affiner au maximum le dispositif.
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