Maîtrise de stage, participation à des congrès…

Des nouvelles actions qui peuvent compter dans votre parcours DPC

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Publié le 09/01/2025
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Alors que 2025 sera la dernière année pour boucler le cycle triennal du Développement professionnel continu (DPC), le Conseil national professionnel (CNP) pharmacie met en place son propre parcours DPC, afin de permettre à la profession, grâce à des pistes supplémentaires, de remplir plus facilement ses obligations en matière de formation continue.

À la fin de l’année, les pharmaciens titulaires et adjoints devront avoir validé leur Développement personnel continu (DPC). En effet, au 31 décembre 2025 s’achèvera le cycle triennal du DPC. La profession connaissait jusqu’à présent les actions proposées par l’Agence nationale du DPC (ANDPC). Mais, comme le déclare Jocelyne Wittevrongel, présidente de la commission professionnelle pharmacie auprès du CNP pharmacie, il apparaît nécessaire de diversifier les actions de formation continue dans des registres appartenant à la pratique quotidienne des pharmaciens. Et d’ouvrir ainsi le parcours DPC à d’autres champs du possible. « Nous avons essayé de recenser tout ce qui, dans notre exercice, pouvait donner lieu à des actions qui feraient évoluer notre pratique. »

Trois actions en trois ans

La démarche de la commission professionnelle pharmacie a, par conséquent, consisté à élargir le répertoire des actions s’inscrivant dans le périmètre officinal, afin que titulaires et adjoints soient motivés à valider plus facilement leur DPC. Ces actions CNP ne seront toutefois pas incompatibles avec celles de l’ANDPC et seront mêmes cumulables pour répondre aux exigences de l’obligation triennale. Toutes les attestations pourront même être téléchargées à partir du site de l’ANDPC. Pourvu que les actions - financées par l’OPCO pour les adjoints et par le FIF-PL pour les titulaires - soient labellisées CNP (à l’exception des cursus universitaires, enseignement en CFA et Ifsi, expertises…) et validées par l’Ordre des pharmaciens.

Pour valider trois actions en trois ans : il faudra effectuer une action cognitive, une « réflexive » (évaluation des pratiques professionnelles ou gestion des risques) ainsi qu’une troisième au choix dans ces deux catégories. Le pharmacien a, par conséquent, l’embarras du choix. Au-delà des actions de formation continue classique, sont désormais reconnues une pléthore d’actions aussi diverses que la participation à des congrès professionnels, les tests de lecture d’une revue ayant déployé son référentiel, des cursus universitaires (DU), l’enseignement en CFA ou en Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi), la présidence d’un jury de thèse, d’un concours ou d’un jury d’examen de professionnel de santé, la maîtrise de stages et d’apprentissage ou encore l’engagement dans la démarche qualité, la participation active à un exercice coordonné au sein d’une CPTS ou d’une MSP, ou bien une expertise auprès de la HAS ou de l’ANSM. « Tout ce qui peut relever du périmètre scientifique et des compétences attendues d’un pharmacien », résume Jocelyne Wittevrongel, précisant que les élus ordinaux nationaux pourront également considérer leur mandat comme action. C’est dire si tous les titulaires et les adjoints pourront se retrouver dans l’un ou l’autre de ces registres. Toutes les actions pouvant être réalisées dans le cadre du parcours DPC du CNP pharmacie sont recensées dans un catalogue.

Marie Bonte

Source : Le Quotidien du Pharmacien