Le calendrier a été évoqué, mais le contenu de ces négociations n’a pour l’heure pas encore été arrêté. L’accompagnement des patients diabétiques de type 2, souhaité de longue date par les représentants de la profession, devrait cependant être intégré à ce texte conventionnel. Cette nouvelle mission du pharmacien sera discutée dès le début de l’année prochaine pour une mise en œuvre au plus tôt début 2027, conformément aux discussions lors de la Commission paritaire nationale du 2 décembre. « Il faudra en effet attendre l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) puis les six mois incompressibles », note Fabrice Camaioni, vice-président de la Fédération des syndicats de pharmaciens d’officine (FSPF). Cette évolution du métier est qualifiée d’importante par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), puisque 4 millions de patients sont concernés par ces entretiens avec le pharmacien.
Antigaspi
Autre piste de travail évoquée par les partenaires conventionnels, l’expérimentation pluriprofessionnelle « antigaspi ». Elle devrait être lancée dans 18 départements des régions Centre-Val de Loire, PACA, Pays de la Loire, Normandie, Île-de-France, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes et La Réunion, dès le début 2026, afin de réduire le volume de produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux) des patients pris en charge à domicile par un infirmier exerçant en structure. Le partage d’information avec les autres professionnels de santé en lien avec ce patient (médecin et pharmacien) devrait contribuer à faire le bilan des médicaments prescrits non utilisés, à conduire à la non-délivrance de certains médicaments après intervention de l’infirmier à domicile et à améliorer la coordination pluriprofessionnelle autour du patient. Sur ces différents points, Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, estime que la pratique quotidienne intègre déjà - de manière informelle - ces échanges entre pharmacien et infirmier. Des infirmiers à domicile qui suivent en moyenne 7 % des patients. « Qu’en est-il des 93 % restants et surtout qu’en est-il des patients suivis par une infirmière non rattachée à une structure ? », interroge Pierre-Olivier Variot.
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