Le nombre de pharmacies pouvant prétendre à la clause de sauvegarde pour l'exercice 2020 a plus que doublé en un an.
Alors qu’elles n’étaient que 25 en 2018 et 102 en 2019, 220 pharmacies ont bénéficié de la clause de sauvegarde pour avoir enregistré des résultats négatifs en 2020. Ce dispositif prévu à l’avenant 11 de la convention pharmaceutique vise, depuis 2018, à compenser chaque année les pertes subies dans un périmètre déterminé par le texte. En clair, le préjudice financier résultant de l’application de la convention est compensé par l’assurance-maladie. Au titre de l’année 2020, 1,4 million d’euros sera ainsi versé, soit en moyenne environ 6 400 euros par officine déficitaire. En 2019, les pertes cumulées atteignaient 400 000 euros. « Il y a de toute évidence un effet de la crise sanitaire », commente Pierre-Olivier Variot, président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), syndicat signataire de l’avenant 11.
La diffusion de ces données ce matin au cours de la réunion de la Commission paritaire nationale (CPN) est l'occasion pour le président de l'USPO de rappeler son attachement à cette clause de sauvegarde. Il souhaite ainsi la voir figurer au texte de la future convention pharmaceutique, dont les négociations devraient débuter dans les prochaines semaines.
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