La Messagerie de santé sécurisée (MSS) destinées aux Équipes de soins coordonnées avec le patient (ESCAP) est disponible en Normandie et en Auvergne-Rhône Alpes. Le déploiement se poursuit dans les autres régions.
« Dès lundi, n’hésitez pas à vous lancer dans les Équipes de soins coordonnés avec le patient (ESCAP) et à sensibiliser les professionnels de santé autour de vous », a invité Sébastien Guérard, président de l'Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et de la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR). Au cours de sa présentation lors du Congrès national des pharmaciens (CNDP), le responsable syndical a annoncé que la messagerie de santé sécurisée (MSS) destinée aux ESCAP est disponible en Normandie et en Auvergne-Rhône Alpes. Un développement bienvenu, puisque les professionnels de santé ayant mis en place ce dispositif ont jusqu’ici eu recours à des messageries non sécurisées type WhatsApp, comme l’ont rapporté plusieurs soignants dans la salle. Le déploiement se poursuit dans les autres régions, qui rencontrent « toutes des obstacles informatiques différents » a expliqué Sébastien Guérard.
Depuis le 24 mars, il est possible à tout professionnel de santé de ville de constituer une ESCAP, avec l’aval du patient, bien entendu. Cette expérimentation menée sur trois ans constitue une nouvelle avancée dans la prise en charge de quatre pathologies ou situations. C’est-à-dire les personnes atteintes de polypathologies chroniques de plus de 65 ans, en soins palliatifs ou ayant connu un événement cardiaque avec hospitalisation et les diabétiques de type I et II sous insuline. Une grille d’inclusion élaborée par l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et validée par l’assurance-maladie et la Haute Autorité de santé (HAS) prévoit que le patient doit recueillir un score d’au moins 13 sur les 26 items (14 sur 28 pour les femmes enceintes). Le médecin traitant doit obligatoirement être intégré au parcours. Un forfait de 100 euros sera versé dès lors qu’un professionnel de santé aura participé à 5 ESCAP minimum par an et, en supplément, un forfait de 100 euros sera versé pour l’utilisation de la MSS.
L’expérimentation fera l’objet d’une première évaluation en septembre 2026 puis d’une seconde en mars 2028 afin de mesurer, notamment, les entrées et les sorties des patients par typologie de cercle de soins.
Interprofessionnalité
ESCAP : l’outil de coordination est prêt dans deux régions
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Publié le 13/10/2025
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Crédit photo : PHANIE
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Source : lequotidiendupharmacien.fr