Mme C., titulaire à Méribel, comparaissait après la plainte d'une patiente. « La plaignante est la tante d'une petite fille à laquelle la pharmacienne a refusé la délivrance de Ventoline », a expliqué le rapporteur. Mme C. a raconté qu'elle avait effectivement refusé de délivrer, car seul un fax de l'ordonnance lui avait été présenté. « Selon notre protocole interne, nous n'acceptons que les prescriptions originales : pas de mail et pas de fax. Nous avons été obligés de mettre en place ce protocole car nous avons une forte clientèle de passage. La Ventoline étant sur prescription médicale, le code de la Santé publique m'interdit de le délivrer sans ordonnance originale », s'est justifiée la pharmacienne, qui avait conseillé à la tante de la fillette de se rendre au cabinet médical le plus proche, à 150 m à pied. « De plus, la petite fille de 6 ans était présente et ne manifestait pas de signe de crise d'asthme. »
Dans sa décision, le Conseil régional de l'Ordre a considéré que la pharmacienne avait eu raison de refuser la délivrance et une relaxe a été prononcée. « Certains de vos confrères ont été impressionnés de la qualité de votre protocole et souhaiteraient que vous le transmettiez au CROP », l'a par ailleurs félicitée le président. Une décision qui rappelle que le refus de délivrance fait aussi partie du métier de pharmacien…
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