Un homme atteint de la maladie de Parkinson, ayant souffert d’addictions au jeu et au sexe liées à la prise de son traitement, s’est vu allouer mercredi près de 200 000 euros par la cour d’appel de Rennes, qui a confirmé la responsabilité du Laboratoire GSK, fabricant du médicament. Condamné en première instance, fin mars 2011, à Nantes, à verser 117 000 euros au plaignant, Didier Jambart, 52 ans, GSK a vu s’alourdir à 197 468,83 euros le montant des dommages-intérêts qu’il devra payer en réparation des effets secondaires subis par M. Jambart et sa famille, après la prise du médicament Requip.
La cour d’appel de Rennes a confirmé dans son arrêt que l’absence d’informations sur la notice du médicament concernant ses effets indésirables était bien liée au préjudice subi par M. Jambart. Les juges ont aussi relevé des « présomptions graves, précises et concordantes » permettant d’imputer les troubles subis par M. Jambart à la prise du Requip. Les troubles avaient cessé après l’arrêt du traitement, en 2005. « Le Requip est un bon médicament, a cependant souligné M. Jambart, il apporte des solutions indéniables aux parkinsoniens. Par contre, il faut que les règles du jeu soient transparentes, le Requip a des effets indésirables, si on ne le dit pas, ce n’est pas honnête », a-t-il noté.
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