La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) s’insurge à nouveau contre l’article du projet de loi relatif à la consommation, qui vise à autoriser la vente des autotests de grossesse et d’ovulation hors parcours de soin. « L’interprétation de ces tests sans l’accompagnement d’un professionnel de santé n’est pas sans risques », puisqu’il s’agit de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, explique la FSPF dans un communiqué. « La multiplication des points de vente ne constitue pas une réponse pertinente aux difficultés que rencontrent les femmes dans la maîtrise de leur fécondité », estime le syndicat. Pour lui, l’absence de conseil pourrait au contraire « exposer les utilisatrices à un risque accru de faux négatifs, avec pour conséquence la perte de chance de bénéficier d’une prise en charge adapté en cas de rapport non protégé ».
« C’est donc un véritable système à deux vitesses, où seules les femmes qui feront l’acquisition de tests de grossesse en pharmacie pourront bénéficier de conseils appropriés, qui risque d’être instauré », dénonce la FSPF, tout en rappelant que le prix de vente de ces tests en officine en France est parmi les plus bas d’Europe. Le syndicat réclame donc « la suppression pure et simple de cet article dans le projet de loi relatif à la consommation et en appelle à la représentation nationale pour résister à la pression des grandes surfaces ».
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