L’Institut Pasteur a annoncé dimanche avoir perdu des tubes contenant des fragments du virus du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) tout en soulignant qu’ils n’avaient « aucun potentiel infectieux ». L’Institut précise avoir constaté la perte de ces tubes « dans le cadre des procédures d’inventaire réglementaires habituelles ». Il indique que leur perte témoigne « d’un défaut de traçabilité sur certains échantillons ». Après « enquête approfondie », l’Institut Pasteur a contacté l’agence du médicament (ANSM) qui a déclenché une enquête ayant donné lieu « à des investigations sur place, dans le laboratoire concerné, du 8 avril à ce jour ». Les conclusions des experts indépendants saisis par les autorités sanitaires sont rassurantes : ils ont qualifié de « nul » le potentiel infectieux des tubes perdus « au regard des éléments disponibles et des éléments connus de la littérature sur la survie du virus SRAS ».
« Les tubes considérés n’ont aucun potentiel infectieux », conclut l’Institut Pasteur. En 2003, une pandémie de SRAS, partie de Chine, avait touché quelque 8 000 individus et causé la mort de plus de 800 personnes, principalement en Asie. Les symptômes du SRAS ressemblent à ceux d’une pneumonie, avec une fièvre élevée et divers problèmes respiratoires.
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