La classe pharmacologique
Signifor renferme du pasiréotide, un nouvel analogue de la somastostatine. Rappelons que la somatostatine est une hormone sécrétée par des cellules de l’hypothalamus, de l’estomac, de l’intestin et du pancréas. Et que celle-ci a un rôle général d’inhibition, au regard de la libération de l’hormone de croissance, de la TSH, des hormones gastro-intestinales, de l’insuline, du glucagon…
Les récepteurs de la somatostatine sont également présents dans des adénomes hypophysaires sécrétant l’ACTH. Le blocage de la sécrétion d’ACTH est le mécanisme d’action du pasiréotide mis à profit dans ce cas.
Les principales caractéristiques du produit
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la maladie de Cushing*, une pathologie rare mais grave, chez les patients adultes pour lesquels la chirurgie n’est pas envisageable ou en cas d’échec de celle-ci.
Signifor est présenté sous forme de solutions injectables dosées à 0,3, 0,6 ou 0,9 mg par ml.
La posologie initiale recommandée est de 0,6 mg, deux fois par jour, en injections sous-cutanées, de préférence en haut de la cuisse et au niveau de l’abdomen. Une augmentation ultérieure de la posologie à 0,9 mg deux fois par jour peut être éventuellement envisagée, sous réserve d’une tolérance satisfaisante. L’efficacité s’accompagne d’une baisse significative du taux de cortisol urinaire. Une non-réponse au bout de 2 mois doit faire envisager un arrêt du produit.
Une adaptation posologique est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ; une insuffisance hépatique sévère constituant une contre-indication.
Le produit dans sa classe thérapeutique
Les autres médicaments utilisés le sont hors AMM : médicaments à action surrénalienne (kétoconazole- Nizoral, métyrapone-Métopirone, mitotane-Lysodren), hypophysaire (cabergoline-Dostinex) ou à action antagoniste des récepteurs aux corticoïdes (mifépristone-Mifégyne).
Le confort du patient
Les principaux effets indésirables sont représentés par une diarrhée, des nausées, une hyperglycémie, une lithiase biliaire, des douleurs abdominales et l’apparition d’un diabète.
Lors des essais cliniques, près d’un tiers des patients a interrompu le traitement au cours des 6 premiers mois, soit en raison d’une efficacité insuffisante, soit du fait d’un ou de plusieurs effets indésirables (le plus souvent une hyperglycémie, un diabète ou une anomalie du bilan hépatique).
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