En 2012, près de 6 372 personnes ont découvert leur séropositivité, indique l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » du 1er avril. Le nombre de découvertes de séropositivité s’est stabilisé autour de 6 200 par an depuis 2008. Mais l’InVS constate des changements dans le profil des patients, qui devient plus âgé et plus masculin. Entre 2003 et 2012, le nombre de patients âgés de 50 ans et plus au moment du diagnostic de leur séropositivité a augmenté, passant de 13 % à 18 %. En revanche, la proportion des jeunes de moins de 25 ans n’a pas évolué de façon significative et celle des 25-49 ans a diminué, passant de 77 % à 70 %. « 27 % des découvertes de séropositivité en 2012 étaient tardives et 39 % précoces. Le diagnostic tardif concernait principalement les personnes de 50 ans et plus et les hommes hétérosexuels », note l’InVS.
L’institut souligne aussi que « la proportion d’hommes parmi les personnes découvrant leur séropositivité a continué d’augmenter en 2012, où elle a atteint 69 %, alors qu’elle était de 57 % en 2003 ». Parmi les personnes ayant découvert leur séropositivité en 2012, 56 % ont été contaminées par rapports hétérosexuels (98 % des femmes et 37 % des hommes), 42 % par rapports sexuels entre hommes et 1 % par usage de drogues injectables. « Au cours des dix dernières années, la diminution du nombre de découvertes chez des hétérosexuels contraste avec l’augmentation chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes », note l’InVS. Enfin, la répartition géographique a également changé. « En 2012, la région Ile-de-France regroupe 42 % de l’ensemble des découvertes de séropositivité et les départements d’Outre-mer 8 %, alors qu’en 2003 ces proportions étaient respectivement de 47 % et 10 % », relève l’institut.
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