Ségolène Royal m’en bouche un coin. Elle ne perd jamais. Elle n’a pas perdu en 2007 contre Nicolas Sarkozy car elle n’a jamais reconnu sa défaite. Elle a jugé sévèrement les militants socialistes qui ne lui ont accordé que 7 % de leurs voix alors que, en novembre 2006, elle en avait obtenu 60 %. Elle n’a pas perdu à la Rochelle dimanche dernier. Elle a tenu en place publique un discours sur la « trahison » d’Olivier Falorni, son rival, que dis-je, son odieux ennemi, venu du PS mais rayé des cadres pour insubordination. Elle a pris la parole 10 minutes avant 20 heures, ce qui est formellement interdit, de sorte que les téléspectateurs se demandaient si l’ex-candidate à la présidence n’allait pas empêcher l’annonce des résultats. Ségolène, c’est ça : la pire des déconvenues, c’est son show. Sur le « traître » Falorni, elle a convoqué un texte de Victor Hugo si beau et si dur qu’il assurait l’enfer à l’imposteur. Et, enfin, un argument suprême : « Je suis quand même la mère de quatre enfants ! » Falorni étant incapable, par la force des choses, d’être la mère de qui que ce soit, la cause était entendue. Et les électeurs, dans tout ça, les 63 % qui ont voté pour le traître, ils comptent pour beurre ?
HUMEUR
Ségolène ne perd jamais
Publié le 21/06/2012
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2932
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