Après le retrait du tétrazépam, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) s’attaque à un autre myorelaxant : le thiocolchicoside, principe actif du Coltramyl, Miorel et autres génériques. Ainsi, tous les médicaments à base de thiocolchicoside voient leurs indications restreintes. Désormais, ils ne doivent être utilisés qu’à partir de 16 ans (au lieu de 15 ans) en traitement d’appoint des contractures musculaires douloureuses. Ils ne doivent plus être utilisés au long cours. La durée maximale de traitement est limitée à 7 jours consécutifs pour la voie orale et la dose maximale est de 8 mg/12 heures (soit 16 mg/jour). Par voie intramusculaire, le traitement est limité à 5 jours consécutifs, à la dose maximale de 4 mg/12 heures (soit 8 mg/jour). Cette décision a été prise car des études montrent qu’une fois dans l’organisme, le thiocolchicoside se transforme en un métabolite capable d’endommager la division cellulaire, aboutissant à la production de cellules aneuploïdes, c’est-à-dire possédant un nombre anormal de chromosomes. Ce qui pourrait être à l’origine de troubles fœtaux, d’infertilité masculine et, potentiellement, de cancers en cas d’administration à long terme.
Restrictions d’indications pour le thiocolchicoside
Publié le 03/04/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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