LE GROUPE RADICAL à l’Assemblée nationale a déposé un amendement à la loi Santé reconnaissant le rôle du pharmacien et sa capacité de conseil pour les pathologies bénignes. Ce texte vise à « contribuer à la reconnaissance du rôle joué quotidiennement par le pharmacien dans le cadre de l’identification et du traitement des symptômes bénins et du suivi des patients, notamment par sa capacité d’orientation vers un autre professionnel de santé comme le médecin généraliste », indiquent les députés Dominique Orliac, Stéphane Claireaux et Jacques Krabal. Douleurs légères ou modérées, fièvre, rhume, maux de gorge, herpès labial, reflux gastro-œsophagien occasionnel, figurent parmi les troubles cités par les trois députés comme pouvant être traités par le pharmacien, sans l’intervention du médecin. Ce rôle reconnu du pharmacien « lui confère ainsi sa capacité à offrir à chacun l’accès aux soins de premier recours et à être pleinement la première étape du parcours de soin des patients », expliquent les parlementaires dans l’exposé des motifs. Un second amendement, complétant le premier, propose d’organiser le délistage de plusieurs médicaments à titre expérimental ; un décret devra déterminer les substances et indications éligibles à cette expérimentation, ainsi que ses modalités d’évaluation. À la fin de l’expérimentation, les molécules pourront faire l’objet d’un arrêté d’exonération définitif.
Selon Dominique Orliac, « la médication officinale de premier recours, c’est reconnaître la place stratégique des pharmaciens, c’est simplifier la vie du patient et c’est aussi sécuriser la dispensation des médicaments " sans prescription ", car rien ne saurait remplacer le conseil du professionnel ».
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