Karine Dinais, 38 ans, en couple, 1 enfant, installée à Saint-Varent (2 500 habitants, Deux-Sèvres) titulaire de la pharmacie de la joyette depuis mai 2013, après en avoir été 11 ans adjointe : « L'occasion de m'installer s'est présentée au départ en retraite de la précédente titulaire. J'adore le relationnel et je voulais exercer en zone rurale. Je vis dans le village où j'exerce. Mon équipe est 100 % féminine, avec une adjointe, deux préparatrices et une apprentie. Je ne regrette pas mon choix, et j'ai plusieurs projets en tête, notamment le développement d'un service de santé connectée à l'officine. Il faut savoir évoluer, innover et avancer ».
Christophe Piquet, 39 ans, marié, 2 enfants, installé depuis février 2015 à Surgères (Charente-maritime, environ 6 500 habitants), associé avec deux consoeurs en SELARL : « j'ai été adjoint pendant 10 ans. Avec une de mes associées, nous avons entrepris des recherches d'officine en 2012 avec comme critères le département 17 et un chiffre d'affaire d'au moins 2 M d'euros. C'est une pharmacie qui nous correspond, semi-rurale mais encore attractive, avec des jeunes prescripteurs ».
Patrick Zeitoun, 60 ans, marié, installé à Maison-Alfort depuis 33 ans, part à la retraite en septembre 2016 : « j'ai aimé ma profession et je pars avec un peu de regret. Mais à 60 ans, c'est un choix mûri. L'enthousiasme n'est plus là. Des mutations sont nécessaires mais je ne me reconnais plus dans un exercice de la pharmacie où la démarche mercantile prend le pas sur la santé. De ma carrière de pharmacien, l'aide et l'accompagnement du patient restent ce que j'ai le plus aimé. J'ai annoncé mon départ aux habitués parce que je veux réussir la transition ».
Marion Lalanne, 24 ans, en stage de 6ème année, faculté de Chatenay : « j'ai découvert l'univers de l'officine en première année PACES. Je m'épanouis dans cette profession en laquelle j'ai confiance ; les nouvelles missions offrent un avenir prometteur. Il y a aussi une vraie relation à développer avec les autres professionnels de santé, les médecins de proximité notamment ou les hospitaliers autour de la conciliation médicamenteuse. Je prépare actuellement ma thèse sur les prothèses mammaires externes après un cancer du sein, un domaine dans lequel le pharmacien a un rôle important à jouer. L'installation, pourquoi pas, mais ce n'est pas pour tout de suite ».
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