Je m’informe constamment, de sorte que j’ai pris connaissance d’une information capitale, à savoir que, dans les entreprises, les hommes renoncent au « casual Friday », tenue vestimentaire relâchée importée des États-Unis il y a une vingtaine d’années, et reviennent au complet veston. Je suis épaté parce que je ne me suis jamais aperçu que le vendredi était le jour du débraillé. J’avais plutôt le sentiment, que depuis 40 ans, on se fichait comme d’une guigne de la mode masculine et, encore plus, des tenues strictes. Il y a déjà vingt ans que l’on considère la cravate comme une sorte d’appendice inutile, gauche et superflu, sans même que les couturiers aient conçu une chemise différente (il y en a, mais personne ne s’en sert), de sorte que les hommes, y compris les plus âgés, ont pris l’habitude de se balader le col ouvert, ce qui leur donne non pas un look jeune, mais l’impression qu’ils n’ont pas fini de s’habiller. Voilà que l’on revient à la cravate, pas par enthousiasme, mais parce que la chemise n’a pas changé et que, à cet endroit, entre le cou et le nombril, il faut impérativement mettre quelque chose.
Humeur
Plus ça change...
Publié le 28/02/2013
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2986
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