CETTE SEMAINE, à Rio de Janeiro, 492 blocos (groupes carnavalesques de rue) participent à 700 défilés, drainant 6 millions de personnes. Et, comme chaque année, ce flot presque ininterrompu de fêtards s’accompagnera d’un flot presque aussi continu… d’urine. Car c’est l’un des côtés sombres de l’événement, pourtant envié par une bonne partie de la planète : en plus des accords de samba, les mijoes (pisseurs) ont la fâcheuse habitude de laisser derrière eux un souvenir malodorant de la fête. Pour remédier au fléau, l’ONG culturelle Afro reggae a eu l’idée de mettre en place des pissotières spéciales munies d’un dispositif apte à transformer l’urine en énergie électrique. Le « pipi électrique » combine ainsi hygiène et écologie. En pratique, le flux d’urine entraîne une dynamo qui produit de l’énergie emmagasinée dans les batteries du trio-électrico, le cortège de camions sonos qui accompagne le défilé. Pour symboliser leur contribution énergétique, les mijoes verront une lumière s’allumer à mesure qu’ils se soulageront. Sur les plages d’Ipanéma, l’éclairage aura cette année une belle couleur ambrée…
Une dynamo dans les urinoirs du carnaval
Pipi écolo à Rio
Publié le 14/02/2013
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Samba et développement durable
Crédit photo : AFP
› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2982
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