Je suis soulagé. Je suis père, je reste père. C’est la ministre de la justice, garde des sceaux, Christiane Taubira, qui l’a répété lundi. Pensez donc : moi qui suis privé de la plupart de mes ressources par les impôts et l’inflation, je me voyais menacé de perdre mon statut de père à cause de la loi sur le mariage pour tous. Bref, mon sort était comparable à celui de Job, ce martyre de la Bible à qui Dieu a même pris ses enfants. Bon, j’exagère, mais je ne voyais pas pourquoi je devais devenir « parent A » et ma femme « parent B ». Certes, c’est vrai, nous n’avons qu’un enfant et il n’y a pas de quoi en faire un fromage quand on pense aux grandes familles de plusieurs enfants. Mais la société y a trouvé son compte : nous n’avons jamais coûté un sou en allocations familiales. Le comble, c’est que mon fils, très favorable au mariage gay, se moquait de moi et voulait m’appeler parent A au lieu de papa. Quant à sa mère, pas de problème, il l’appelle de toute façon par son prénom.
HUMEUR
Père et mère
Publié le 17/01/2013
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2974
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