La crise divise les Français de la façon suivante : riches contre pauvres, jeunes contre retraités, consommateurs contre épargnants, familles nombreuses contre familles à enfant unique. De sorte que nous sommes tous les boucs émissaires des autres ; et tous coupables. Coupables d’avoir mis de l’argent de côté, coupables d’avoir peu ou trop d’enfants, coupables d’avoir vieilli, coupables de ne pas trouver un emploi avant 30 ans, coupables de nous être surendettés, coupables de ne pas dépenser assez ou de dépenser trop. Le pire, c’est de cumuler tous ces vices : prenons le cas, certes improbable, mais toujours possible, d’un retraité qui a gardé une activité : sur son salaire, il paie des cotisations retraites dont il ne bénéficie pas ; en revanche, il verse des impôts sur sa retraite et sur son épargne. Comme il est vieux, il ne touche plus, heureusement, d’allocations familiales, mais on lui reprochera quand même d’en avoir obtenu. Comme on n’est jamais vieux sans être un peu malade, on lui en veut de coûter trop cher à la Sécu. Peu importe qu’il cotise sur sa retraite, son épargne et son revenu d’activité. C’est le prototype du paria.
HUMEUR
Paria
Publié le 04/04/2013
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2996
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