On se demande si les très nombreux manifestants de dimanche dernier n’auraient pas dû, la veille, se trouver à Cannes où le jury du festival du cinéma a accordé sa Palme d’Or à un film dont il semble qu’il glorifie l’amour entre filles. Pour exalter cette œuvre d’art, qui a touché un homme aussi peu suspect d’homosexualité que Steven Spielberg, encore faut-il considérer comme normales les relations entre personnes du même sexe. Ou bien on donne la priorité à l’émotion esthétique par rapport au combat politique, ou bien on ne cède pas sur les « principes » et on manque probablement un accès au plaisir artistique, qui n’a rien à voir avec l’érotisme. Mais le comble du paradoxe, c’est que « la Vie d’Adèle » a été réalisé par un metteur en scène franco-tunisien, c’est-à-dire par le citoyen d’un pays qu’il a d’ailleurs félicité pour sa révolution, sans insister sur le fait qu’il est dirigé par un gouvernement islamiste, déjà fort embarrassé d’avoir à choisir entre la satisfaction d’avoir reçu la Palme et le contenu du film qui lui vaut cette récompense.
HUMEUR
Paradoxes
Publié le 30/05/2013
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3011
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