Des manifestations se sont déroulées samedi dernier devant les sites de Sanofi de Lisieux (Calvados), Amilly (Loiret) et Compiègne (Oise), comme cela avait déjà été le cas devant l’usine de BMS, le 11 janvier dernier, à Agen (Lot-et-Garonne). Plus de 600 personnes se sont réunies pour défendre les emplois, menacés par le projet d’inscription du paracétamol au répertoire. En effet, la possibilité de substituer Doliprane (Sanofi), Dafalgan et Efferalgan (BMS-Upsa) par un générique aurait des effets lourds de conséquences. Sanofi et BMS détiennent actuellement 80 % du marché national face à une quinzaine de génériqueurs. En rendant ces trois spécialités substituables, on assisterait à un effondrement des volumes, ce qui entraînerait des suppressions de postes, voire des fermetures de sites. On parle ainsi d’au moins 550 postes directement menacés chez BMS, et de 580 chez Sanofi.
La CFE-CGC demande le retrait du projet par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), soulignant qu’il n’apporte aucun bénéfice économique puisque les laboratoires concernés ont passé un accord en décembre avec le Comité économique des produits de santé (CEPS) qui les engagent à s’aligner sur le prix des génériques (1,90 € au lieu de 1,95 € actuellement) au 1er janvier 2015. « La CFE-CGC demande également que soient respectés les propos qui leur ont été tenus par le premier ministre le 27 janvier, dans le cadre de la concertation relative au Pacte de responsabilité, à savoir : faire reculer durablement le chômage. »
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