Ce n’est pas la première fois, ni, hélas, la dernière, qu’un acte de barbarie est commis en France. Mais, cette fois, tout le pays est plongé dans la douleur, parce qu’on s’est attaqué à des enfants dans leur sanctuaire, l’école qui, à elle seule, dit tout de ce que nous sommes : l’effort du petit d’homme, l’espoir de la jeunesse, le culte de l’avenir. Tout à coup, le climat de la campagne, sombre et porteur d’orages, s’est dissipé pour laisser la place au chagrin, certes, mais aussi à l’esprit de résistance. À peu près tous les candidats ont dit ce que nous pensons tous : que les enfants assassinés ne sont pas seulement ceux de leurs parents, mais aussi nos enfants. Car qui ne pressent que ce qui est arrivé dans une école juive peut se produire dans une autre école, juive ou non juive ? Sommes-nous accoutumés à la violence, résignés à la cruauté, vaincus par un monstre ou un fou ? Il n’en est rien. Soixante-cinq millions d’individus se sont élevés ensemble contre la banalisation du crime.
HUMEUR
Nos enfants
Publié le 22/03/2012
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
› RICHARD LISCIA
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2908
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion