On sonne à ma porte le 2 novembre à 20 heures. C’est le facteur. Une lettre recommandée et urgente ? Non. L’excellent homme, à qui je dois tout, mes journaux favoris et mes rappels d’impôt, vient me « présenter le calendrier 2013 ». Je lui en prends un, illustré par un paysage bucolique, et je lui tends ses étrennes. Le lendemain matin, un avis des éboueurs m’annonce qu’ils passeront ce mois-ci pour le pourboire de fin d’année. Je suis sûrement avare, sans doute parce que le matraquage fiscal a épuisé tout ce que j’avais de générosité et de sympathie pour les braves gens qui nous servent si efficacement, mais je me dis que, si en 2012, les préposés viennent en novembre, ils viendront en octobre en 2013. Ce qui nous conduira à des étrennes non plus annuelles, mais tous les neuf, six, trois mois. Ma concierge, grincheuse toute l’année, me fait des sourires depuis quinze jours. C’est un signe.
HUMEUR
Noël en novembre
Publié le 08/11/2012
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2958
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