La grève des professions libérales contre le projet gouvernemental de déréglementation de ce secteur a provoqué de nombreuses réactions politiques.
Ainsi pour Thierry Mandon, secrétaire d’État à la réforme de l’État, « il y a un certain nombre de professions, dont les pharmaciens, vis-à-vis desquels il ne faut pas être trop dur et trop Don Quichotte. Je trouve que des propos blessants ont été tenus par le précédent ministre, pour dire les choses très clairement. Emmanuel Macron a raison de prendre les choses comme il les prend aujourd’hui. Il y a peut-être des choses à discuter et à négocier avec eux, mais les pharmaciens jouent dans de très nombreuses villes et villages de France un rôle de service public. Il faut le reconnaître et ne pas fragiliser cette profession » (sur i›TÉLÉ).
Le député UMP Henri Guaino, a déclaré sur France Info : « Je ne comprends pas cette volonté d’araser toutes nos structures sociales, cette obsession de vouloir américaniser à tout prix la société française. D’où sort cette idée folle que la vie va être plus simple, quand on aura déréglementé toutes ces professions, qui offrent des garanties ? On peut discuter des barèmes, des tarifs, des numerus clausus, mais là il s’agit, par exemple, d’ouvrir à des capitaux extérieurs. On veut faire entrer la finance partout. »
Quant au député Hervé Mariton, candidat à la présidence de l’UMP, il estime que « des réformes sont nécessaires, mais celle-ci a été très mal engagée : un rapport de l’Inspection générale des finances maintenu secret pendant des mois, une pratique autoritaire… Entre ne rien faire et tout bouger, il faut une formule raisonnable. La formule raisonnable, par exemple pour les pharmaciens, c’est que le Fluocaril soit accessible en grandes surfaces, et que les pharmaciens se voient reconnaître des actes de nature médicale » (sur Radio Classique et LCI).
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