- Deux grands principes :
Le bénéfice du traitement ou de l’allaitement doit largement dépasser le risque.
Dans le cas contraire, il convient d’arrêter ou de suspendre temporairement l’allaitement en l’entretenant avec un tire-lait, ou de différer le traitement si cela est possible.
- Réduire le nombre de médicaments :
Éviter les médicaments non indispensables ou n’apportant pas de bénéfice démontré.
Éviter les associations de principes actifs.
Mettre en garde contre l’automédication.
- Tenir compte d’une éventuelle susceptibilité du nouveau-né au médicament :
Prématurité : les données publiées concernent le plus souvent le nouveau-né à terme.
Déficit en vitamine (notamment K, anomalies génétiques (déficit en G6PD)…
Interaction avec des médicaments administrés au nourrisson lui-même.
- Choisir l’alternative la moins risquée :
Des médicaments passant le moins dans le lait.
Des principes actifs agissant directement (hors prodrogues donc).
Des médicaments présentant une demi-vie courte ou ne s’accumulant pas (pour ceux ayant une demi-vie très courte, on peut envisager de les administrer juste après une tétée, de manière à ce que les concentrations dans le lait soient les plus basses possible au moment de la tétée suivante).
Des médicaments s’administrant en prise unique quotidienne ; si possible le soir après la tétée et en supprimant la tétée de nuit
Privilégier les voies d’administration pour lesquelles le passage systémique est généralement moindre (proscrire les désinfectants iodés).
- Recommander à la mère de renforcer la surveillance du bébé :
En vue de détecter un éventuel effet indésirable : somnolence, hypotonie, diarrhée, ictère, refus de s’alimenter…
Source : Unité de renseignement « Médicaments, Grossesse et Allaitement », Service de Pharmacologie Clinique, CHU de Toulouse
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