La journée de mobilisation des professions réglementées est « légitime » mais « c’est une manifestation contre des idées préconçues d’un projet qui n’a jamais été le mien », estime le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, dans un entretien au quotidien « Paris-Normandie ». Il y a « beaucoup de fausses idées qui circulent sur ce projet » se défend-il.
Dans son entretien, le ministre assure que son projet « ne reviendra en aucun cas sur quelque sécurité juridique que ce soit ou sur quelque sécurité sanitaire que ce soit. En aucun cas sur l’équilibre des territoires non plus ». Selon lui, l’esprit de sa loi consiste à « moderniser le pays » et à faire « baisser les prix pour les ménages et les entreprises », au bénéfice de la croissance. « Si on ne met pas l’économie française en mouvement, si l’on ne libère pas plus d’activité, on sera dans les sempiternels débats de répartition d’un gâteau qui a tendance à se rétrécir alors que la solution consiste à faire grossir le gâteau », relève Emmanuel Macron.
Selon lui, des « solutions concertées » seront trouvées « dans les prochaines semaines » pour aboutir à une réforme qu’il juge « possible et souhaitable ». « Le travail continuera comme il a commencé, c’est-à-dire dans un esprit constructif avec les professionnels », a-t-il par ailleurs indiqué lors d’un déplacement. « Beaucoup de gens aujourd’hui sont en grève parce qu’on ne leur a pas dit la vérité ou qu’on a agité des fantasmes. Mais c’est faux de dire que dans ce pays on ne doit rien changer. » Selon lui, « c’est une réforme aussi pour la jeunesse que je veux faire. Parce qu’aujourd’hui il y a des jeunes qui sont diplômés dans beaucoup de ces professions et qui n’auront jamais accès à une responsabilité pleine et entière parce qu’ils n’en ont pas les moyens, pas la possibilité ».
Mais selon le ministre, « en aucun cas il ne s’agit d’une déréglementation, d’une dérégulation. En aucun cas il ne s’agit d’une financiarisation, nous n’ouvrirons pas le capital des pharmacies, des notaires, à des partenaires financiers extérieurs, des banquiers, ou que sais-je encore : cela n’est pas vrai ».
« Il y a une inquiétude manifeste, reconnaît-il, mais cette inquiétude repose sur des malentendus. Avec tous les professionnels pour lesquels nous comptons mettre en œuvre des réformes, il y a eu des réunions. Il y a un dialogue qui est en cours, et aucune opposition. »
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