Quels principes actifs ?
Vésicare (solifénacine), un antispasmodique urinaire, exerce une action antagoniste compétitive sur les récepteurs cholinergiques. La vessie est en effet cible d’une innervation parasympathique cholinergique : l’acétylcholine contracte le muscle détrusor en agissant sur les récepteurs muscariniques.
Triatec (ramipril) est un antihypertenseur de la famille des inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC).
Aequasyal est un substitut salivaire pulvérisé à l’intérieur de la bouche, indiqué comme traitement symptomatique de la sécheresse buccale.
Y a-t-il des insuffisances et des interactions ?
Le prescripteur a oublié de mentionner le dosage du Vésicare : 5 ou 10 mg ? Le doute impose de dispenser le dosage le plus faible mais un appel au cabinet médical permet de préciser le dosage : 5 mg, ce qui est normal pour un début de traitement.
Il n’y a pas d’interaction ici et le risque reste faible avec la solifénacine (limiter la posologie à 5 mg/j).
Et les posologies ?
Elles sont correctes, une fois le dosage précisé.
Votre conseil ?
Le comprimé de Vésicare est avalé entier avec de l’eau, sans être croqué. Il peut être pris pendant ou en dehors des repas comme le Triatec.
La solifénacine, comme tout médicament anticholinergique, peut induire des troubles visuels (vision floue notamment), une fatigue voire de la somnolence, et altérer l’aptitude à la conduite automobile. Par ailleurs, elle peut être à l’origine d’un ralentissement du transit intestinal, d’une réduction des sécrétions entériques (d’où risque de constipation) et d’une sécheresse buccale et de la gorge, un effet indésirable qu’a anticipé le médecin en prescrivant un substitut salivaire, et en recommandant la pratique d’un exercice physique régulier.
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