Lutte antidopage : mieux collaborer avec l’industrie pharmaceutique

Publié le 12/11/2012

La collaboration entre les autorités de la lutte antidopage et l’industrie pharmaceutique est une nécessité qui « doit reposer sur un intérêt partagé » par les deux parties, a estimé la ministre des Sports, Valérie Fourneyron lundi en ouverture d’un symposium consacré à cette coopération. Notant « l’impérieuse nécessité d’une collaboration le plus en amont possible entre l’industrie pharmaceutique et les autorités de lutte contre le dopage », Mme Fourneyron a estimé que « chaque partie prenante (devait en) retirer des motifs de satisfaction ». « Les autorités en charge de la lutte contre le dopage doivent en retirer des moyens plus performants et plus réactifs afin d’identifier les substances ou méthodes dopantes aujourd’hui très difficiles à repérer », a-t-elle précisé. Et « l’industrie pharmaceutique doit valoriser son engagement dans cette coopération par une démarche qualité apportant des réponses vertueuses en matière de santé publique et d’éthique ». Lors de ce discours inaugurant le symposium, organisé dans les locaux de l’Assemblée Nationale à Paris en présence notamment de Jacques Rogge, président du CIO, de représentants du Conseil de l’Europe et de l’Unesco, la ministre des Sports a par ailleurs estimé que, outre cette collaboration avec l’industrie pharmaceutique, les autorités antidopage devaient « lutter contre les trafics », et se rapprocher du monde scientifique afin de bénéficier de « méthodes d’analyses plus performantes ».