Moi, si on attaquait ma femme dans un livre fait de rumeurs invérifiables ou d’allusions perverses et, si elle portait plainte, je l’approuverai. Et, oui, j’écrirai au tribunal de grande instance pour dire au juge tout le mal que je pense de l’ouvrage. Mais moi, je ne suis pas président de la République. Je n’ai pas fait de l’indépendance des pouvoirs, notamment le judiciaire, l’une de mes promesses électorales les plus vibrantes. D’ailleurs, moi, je ne suis pas élu, je n’ai jamais été candidat à rien, je n’ai jamais exercé une fonction publique et, pour rester lucide, j’ajouterai que, si j’avais exercé une pression sur un juge au cours de ma vie anonyme, elle n’aurait pas eu le moindre effet. En outre, qui aurait trouvé le moindfre intérêt à diffamer mon épouse ? En revanche, si j’étais juge et si un président m’adressait une lettre, il me faudrait beaucoup de courage, d’abnégation, de sérénité pour rester impavide devant un document que, probablement, j’aurais fait encadrer pour le montrer à mes petits-enfants. Comme ses prédécesseurs, ce président nous montre qu’il faut faire tout ce qu’il dit, pas ce qu’il fait.
HUMEUR
Lui et moi
Publié le 13/12/2012
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2968
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