L’Union des groupements des pharmaciens d’officine réagit avec véhémence à la piste évoquée par l’Autorité de la concurrence dans son premier rapport d’étape d’une enquête sur la filière du médicament. L’UDGPO souligne que l’éventualité de vendre des médicaments en grande surface n’est pas sérieusement étudiée, l’Autorité se contente de « relayer les seuls arguments des futurs bénéficiaires de cette ouverture, par le témoignage d’une grande surface française implantée en Italie (vraisemblablement Leclerc), et par la mention d’un article de l’UFC-Que Choisir qui reprend les dires de cette grande surface ». Pour ce regroupement de pharmaciens, il est incompréhensible de ne pas avoir abordé le sujet des risques sanitaires avec des autorités de santé et d’avoir « négligé l’opinion des pharmaciens ». Le président, Daniel Buchinger, rappelle à cet effet les études de la FDA, l’autorité sanitaire américaine, qui montrent « les ravages de la vente libre en grande surface ».
De son côté, l’UFC-Que Choisir se réjouit de ce débat sur « l’opportunité de libéraliser la distribution de l’automédication » et demande l’intégration de cette proposition « dans le projet de loi de consommation ». Elle considère que ces ventes devront se faire « sous le contrôle permanent d’un pharmacien » et permettront de « faire baisser de 16 % les dépenses d’automédication » des consommateurs.
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