L’officine pas assez présente

LE PROJET de loi de modernisation de notre système de santé actuellement débattu à l’Assemblée nationale parle peu de pharmacie, regrette Gilles Bonnefond. Aussi le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) vient-il de demander à la ministre de la Santé de prendre davantage en considération les attentes de la profession. Parmi les mesures qu’il souhaiterait voir figurer dans la future loi de santé, Gilles Bonnefond cite l’intégration de l’automédication dans le parcours de soins des patients, la prise en charge par l’assurance-maladie du conseil et de la dispensation de substituts nicotiniques par le pharmacien, ou encore le renforcement de la coordination entre les professionnels de santé par un échange et un partage efficace des données de santé des patients. Autant de propositions qui, selon lui, répondent aux souhaits de Marisol Touraine, car « elles visent à réduire l’inégalité d’accès aux soins, à améliorer la prise en charge des patients et à renforcer la coordination entre professionnels de santé ».